Le 10 décembre, la Loi québécoise concernant les soins de fin de vie entrera en vigueur. Elle permettra aux patients qui sont admissibles de demander l’aide médicale à mourir.
Le Collège des médecins a rédigé un guide complet qui va de la prise de décisions jusqu’aux procédures de l’administration des médicaments. Pour demander l’aide médicale à mourir, un patient doit répondre à quatre grands critères, dont celui d’être soumis à des souffrances graves et insupportables.
Tous les médecins du réseau pourront évoquer l’objection de conscience et refuser d’aider un patient à mourir. Dans ce cas la demande du patient sera acheminée vers le directeur général de l’établissement où réside le patient pour donner suite à cette demande.
À la Maison Desjardins de soins palliatifs du KRTB on ne procédera pas à l’aide médicale à mourir parce que ça ne s’inscrit pas dans son travail et sa mission. La docteure Louise Lafontaine s’inquiète du fait que des certaines personnes souffrantes pourraient choisir l’aide médicale à mourir parce qu’il n’y a pas de bons soins palliatifs accessibles pour eux.