Chaque année comprend son lot d’accidents sur la Baie-des-Chaleurs à l’occasion de la pêche à l’éperlan.
Camille Gignac, un pêcheur aguerri en sait quelque chose, il a failli perdre la vie l’année dernière.
«Avoir resté 5 minutes de plus, on ne serait pas ici… Le danger c’est que si la glace est pas prise de la rive du Nouveau Brunswick au côté du Québec, si y’a de l’eau entre les deux, que ce n'est pas pris d’un bord à l’autre, la glace peu partir vers le sud» Il ajoute que cette année, il attendra une semaine ou deux s’il le faut. «Je n’étais pas conscient du danger qu’il y avait.»
Le maire d’Escuminac veut sensibiliser les pêcheurs à ces dangers potentiels qui existent à circuler sur les glaces. La municipalité veut également s’attaquer à la question des ordures laissées derrières après une journée de pêche.
Bruce Wafer «Des bacs à vidanges, de recyclages, on a circulé sur la glace avec des feuillets d’information sur l’impact de leur présence sur la glace.»
Le maire d’Escuminac songe à organiser un Festival de la pêche à l’éperlan, pour mettre en valeur cette activité, et mousser la venue de pêcheurs dans le secteur. La première édition pourrait avoir lieu en février prochain.